Des Alpes à la Mer: Jour 4

 

Jour 4

Départ de Pont de Groslée. Arrivée au confluent Ain Rhône. 50 Km parcourus.

La pluie qui nous guettait hier aura eu raison de nous cette nuit. Réveillé vers 3h30 du matin par d’innombrables goutes d’eau se fracassant sur ma toile de tente. Le spectacle aura duré jusqu’à 8h00. On profite d’un abri (probablement réalisé pour accueillir les usagers de la ViaRhôna) pour faire sécher « partiellement » nos affaires avant d’embarquer.

On était loin de se douter que cette journée aura été l’une des plus belles depuis notre départ. En effet, la pluie à rapidement laissé place à un soleil généreux, nous offrant l’une de ses plus belles lumières matinales et ainsi nous permettre de réaliser quelques clichés de la centrale de Creys Malville « Super Phoenix ». On continue notre route pour apercevoir en toile de fond la cimenterie Vicat.
Notre objectif de la mi journée: Atteindre la supérette du camping de Serrières de Briord pour faire le plein d’une nourriture digne de ce nom (Saucisson, camembert, etc…). En effet, les plats lyophilisés, très pratiques commencent à devenir monotones.

A notre arrivée, les nuages reprennent le dessus, et la supérette tant convoitée ne nous fournira que le minimum (pâté, oeufs, baguette surgelée, boîte de cassoulet). Les vacances étant terminées, je pense que le camping cherche à vider ses stocks avant de fermer. Au menu pour ce midi: Semoule + sandwich au pâté.

On reprend notre route, l’objectif initial étant de rallier le barrage de Jons aux portes de Lyon.

Après avoir franchi le celui de Sault Brénaz, c’est un autre Rhône que l’on découvre. L’eau y est claire, presque transparente, laissant entrevoir ses galets lisses que nous dévoile généreusement ce fleuve. Depuis mes débuts de kayakiste, je n’ai jamais vu le Rhône si beau et rayonnant. J’en tombe éperdument amoureux. Je profite de cet instant présent sans en perdre une miette car je sais pertinemment que le cours d’eau change sans arrêt et que les chances de le retrouver ainsi sont minces.

Autre spectacle tout aussi saisissant: La centrale du Bugey. Impressionnante de part la taille de ses cheminées, et le potentiel destructeur qu’elle peut générer en cas d’accident nucléaire, je dois reconnaître que c’est toujours un plaisir de la contempler.

Le timing étant de plus en plus serré, nous décidons au dernier moment d’avancer notre étape bivouac et de s’installer au confluent Ain Rhône pour avoir le temps nécessaire de faire sécher les tentes et autres vêtements de la nuit dernière.

C’est sous un soleil radieux au bord de la rivière de l’Ain que nous installons notre campement.

Yannick Vericel, professionnel et accompagnateur en canoë kayak sur la région Lyonnaise avec qui j’ai sympathisé depuis maintenant quelques mois sur Facebook décide de nous rejoindre en canoë avec son barbecue portable et la viande qui va avec pour nous offrir un repas de roi. Et c’est tous les trois, installés sur les galets que nous contemplons ce magnifique couché de soleil autour d’un bon barbecue. Je vous recommande sans plus attendre de vous rendre sur ses deux pages web:

http://www.randovive.fr

http://www.lyonurbankayak.com

Hâte d’être à demain.

La journée promet d’être formidable car nous prévoyons la traversée de Lyon.

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