Jour 2
La difficulté titanesque des portages de la veille (et plus particulièrement celui de Génissiat), nous aura laissé de douloureuses crampes dans le dos lors de notre réveil et ce, pour le reste de la journée. La nuit passée à notre bivouac de Pyrimont a été rythmée par des pluies incessantes.
Fort heureusement, au lever du jour, les nuages se dissipèrent rapidement pour laisser entrevoir un soleil timide.
Sans plus attendre, nous sautons dans nos kayaks en direction de Seyssel.
Après un embarquement réussi, Lionel dessalera en amont des anciennes piles de pont à hauteur de Chanay. Après cet incident, on rejoindra notre premier portage de la journée, le barrage de Seyssel. Beaucoup moins fastidieux que ceux de Chancy et Génissiat, on remettra rapidement à l’eau pour ensuite croiser d’autres kayakistes. La traversée de Seyssel est toujours agréable, et sans plus attendre, le barrage de Motz se dessinera à l’horizon.
Petite pause casse coûte sur les plages de galets que nous offre le Rhône à hauteur de Châtel. Le temps beaucoup plus clément avec un peu de vent nous aidera à faire sécher nos affaires trempées de la veille (tentes, vêtements, etc…).
Portages, portages, portages…
On commence à se poser pas mal de questions… L’arrivée de cette étape était prévue à Yenne, mais en comptant le nombre de portages à faire (4 + un autre le lendemain), on décide alors de changer nos plans et de rester sur le canal du Rhône en aval de Culoz pour faire étape au camping du Lac du Lit au Roi, et par la même occasion réduire le nombre de portages.
Culoz…
C’est toujours un moment magique, on ne peut rester indifférent face à ce « Géant du Bugey », le Grand Colombier qui nous dominera tout le reste de la journée.