Jour 7
Une revanche en perspective.
La journée d’hier était difficile à avaler… 14Km… Nous étions restés sur notre faim avec l’envie d’en découdre le lendemain.
Le moral était à sec. Mais c’était sans compter sur notre ami Rikou qui a eu la gentillesse de venir nous rendre visite à notre bivouac avec Pastis, bières, saucisson fromages, etc…. Bref de quoi nous donner le sourire et nous motiver pour demain.
Demain…
Levés à 5h00, nous avions pris un peu large sur l’horaire et étions prêts avant le lever du soleil. Il a fallu patienter 20 bonnes minutes avant de mettre à l’eau.
Ce que j’affectionne plus particulièrement dans le kayak se sont justement les randonnées matinales. Tout le monde est encore couché, seule la nature s’exprime.
A mesure que nous pagayons, les rideaux de brume sortis du fleuve se dissipent dans l’atmosphère. L’ambiance était magique.
Cap sur Givors.
Lors de mes repérages, beaucoup de kayakistes m’avaient recommandé de ne pas faire un arrêt dans cette ville. C’est vilain, et mal fréquenté.
Pour ce qui est de la fréquentation, ce sera difficile à vérifier, mais pour le reste je confirme… C’est vraiment moche, et par dessus le marché, des odeurs d’hydrocarbures nauséabondes nous ont accompagnés pendant au moins 5 Km.
Bref, on pagaye avec un rythme légèrement au dessus de la moyenne pour sortir le plus vite possible de cette horreur.
Vienne se dessine petit à petit devant nos yeux. Reste encore le bruit infernal des voitures qui vont et viennent sur l’autoroute.
La ville est magnifique, encore une autre différence par rapport au Haut Rhône, l’architecture des maisons change.
On continue jusqu’au barrage de Vaugris. Une brume épaisse nous attend et nous bloque les rayons du soleil.
Curieusement, juste après avoir franchi cet ouvrage, on retrouve le soleil, et un Rhône toujours aussi large, mais beaucoup plus calme.
On commence à croiser régulièrement des péniches. Je dois dire que leur taille imposante ne me laisse pas indifférent. On s’écarte tout de suite à leur passage, et pour terminer, dans leur sillage, on ondule sur de belles vagues.
On arrive sur la commune de Condrieu. On aperçoit au loin une multitude de vignobles, c’est magnifique.
Cette ambiance paradisiaque sera vite effacée une fois arrivés face à la centrale nucléaire de St Maurice de l’Exil.
Juste après, le barrage de St Pierre de Boeuf. On en profite pour manger et faire sécher nos tentes.
On embarque sur le vieux lit du Rhône dans une réserve interdite.
Interdite, mais nous faisons exception car la nature de notre randonnée est transitoire et ne nous laisse pas d’autres choix que de passer dans cette réserve. On a d’ailleurs rencontré les gardes forestiers à Sablons qui nous on bien confirmé qu’il n’y avait pas de soucis nous concernant.
La fin de la journée approche. Au départ, nous avions prévu notre arrivée vers le barrage d’Arras. Mais le camping de St Vallier, quelques kilomètres plus tôt à retenu notre attention.
Une bonne douche bien méritée et un bon repas pour marquer le coup sur la plus grande étape que l’on a réalisé depuis notre départ de Genève: 62 Km
En arrondissant le total des étapes parcourues, nous sommes fiers d’avoir réalisé plus de la moitié du parcours soit: 280 Km.
La journée de demain s’annonce bonne, on en profitera également pour avaler les kilomètres.
Bravo pour cette étape! Bien avancé. Toujours d’aussi belles photos. Une lumière, des reflets, une ambiance … Une belle aventure. Bisous.
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Bravo pour les hm parcourus !…. j’ai beaucoup aimé la photo où le kayak est en prolongement de la pile du pont. les habitations commencent à nous rappeler le « midi », vous devriez rencontrer des températures plus clémentes. Profitez en bien aujourd’hui, il semble que la météo soit incertaine pour dimanche….Et pour nous la « belleysanne » sera peut être un peu « arrosée ».(pas uniquement avec la pluie, aussi avec le vin et les spécialités du Bugey) Qu’importe n’est ce pas ?… Vive le sport !
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Merci p’tite Mum pour les commentaires 😉
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Vous m’attendez pour l’apéro 😜
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